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Projets Musée d'ethnographie Genève |
Projet 1997 |
Concours pour le musée d'ethnographie, Genève 1997 en collaboration avec l'Atelier Oï de La Neuveville Plate-forme urbaine pour la rencontre des cultures |
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- En 1996, la Ville de Genève a lancé un concours pour les nouveaux bâtiments du Musée d'Ethnographie, alors à l'étroit dans ses anciens locaux du Bd Carl-Vogt. Le site choisi fut la place Sturm, esplanade située entre la rue Ferdinand Hodler et la rue Charles Sturm, alors occupée par des pavillons scolaires provisoires. Il se situe à l'extrémité du quartier des Tranchées dont l'urbanisation fut rendue possible par la suppression des anciennes fortifications de la ville. Il comporte sur sa périphérie quelques bâtiments remarquables dont l'Eglise russe de 1866 ou la tour d'habitation de l'architecte Saugey (Tour de Rive, 1934) Le programme architectural, nécessairement complexe, comprend les espaces d'exposition permanente et temporaire, les locaux techniques, scientifiques et administratifs du Musée ainsi que des espaces de rencontre culturelle (brasserie ethnographique, ateliers d'ethnomusicologie, des salles d'animation polyvalente, un service pédagogique et des locaux pour associations. |
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Le concept de projet | ||
Le projet reconnaît les spécificités du
lieu en tant qu'articulation urbaine et interface des niveaux de la
ville. L'existence du niveau de référence (le niveau de la place Sturm)
devient un thème constitutif du projet. La plate-forme se détache du sol. Elle s'épaissit et devient plaque habitée. L'ouverture dans la plaque crée un appel et un cheminement public entre le haut et le bas de la ville. La plaque subit des inflexions verticales vers le haut ou vers le bas, suivant les nécessités du programme et de ses fonctions. |
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Circulations | ||
Les volumes émergents participent à la
création de la morphologie de la ville, tout en réagissant au bâti
existant. De la plaque de référence, le bâtiment croît vers le haut ou
vers le bas. Sa morphologie découpée participe à la silhouette de la
ville. La plaque découpée comprend des évidements qui dévoilent au regard les fonctions contenues dans la plaque et invitent au cheminement. Depuis le bas, les principaux éléments constitutifs du bâtiment sont intelligibles: la plaque, la vitrine du musée (expositions temporaires) et un mur marquant et signalant le cheminement vers le musée et le haut de la ville. |
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Volumétrie | ||
L'aménagement paysager de la plate-forme
est du type jardin plutôt que parc. La plate-forme étant la surface
supérieur du volume construit, les éléments végétaux sont posés dessus,
de manière autonome. On peut envisager à ces éléments végétaux, conçus à la manière d'un mobilier urbain, une mobilité et une variabilité semblable à celle des expositions du musée. Cet aménagement pourrait même évoluer en fonction des saisons. |
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Paysage | ||
Plans |
Autres informations : |
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