Un centre de détention n'est pas un lieu de
vacances, mais c'est un lieu de vie. En ceci, l'architecture n'est
"que" le cadre, le contenant accompagnant le travail essentiel,
coercitif et éducatif qui se fait au niveau des personnes impliquées,
accompagnateurs et détenus. Ce lieu doit essentiellement être un lieu à
visage humain, contenant tous les équilibres nécessaires à ce qui est
une "micro-ville".L'espace libre
entourant les bâtiments et qui est traité comme un grand jardin
acquière une importance première. Les pavillons des détenus sont
organisés en forme de peigne et les unités de vie, avec leur terrasse à
ciel ouvert, jouissent d'un bon dégagement sur les jardins. Les
cellules se trouvent d'ailleurs essentiellement disposées au dernier
niveau offrent également la vue sur le paysage lointain, par dessus le
mur d'enceinte. Au premier étages des unités de vie se
trouvent les espaces communautaires et les pièces spéciales (cellule
mère-enfant, bureaux des éducateurs, services).
La circulation principale se trouve sur
la partie arrière et relie les différentes unités comme une grande
colonne vertébrale. Elle conduit aux équipements sportifs situés sur le
flanc nord du complexe. Au rez de chaussée des pavillons, on
trouve les lieux de travail et de formation, largement ouverts sur les
jardins.
La cour d'entrée, en plus des
équipements de sécurité nécessaires, donne sur la partie
administrative, les parloirs et le quartier de haute sécurité.
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