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Extraits du Dictionnaire Historique de la Suisse


14/02/2005 | La Fille-Dieu


Zisterzienserinnenkloster bei Romont, Glanebez. FR. Diözese Lausanne. Die Gründung (lat. Filia Dei) erfolgte anfangs 1269 durch eine Gruppe von Frauen unter Juliette de Villa. Vaterabt war zunächst der Abt von Hautcrêt, nach Aufhebung von Hautcrêt (1536) der Abt von Hauterive (Altenryf). 1906 nahm F. die strenge Observanz an. Patronin: Maria.

Weniger reich dotiert als die Magerau (La Maigrauge), wurde F. dem Zisterzienserorden erst zwischen 1346 und 1348 inkorporiert, die Kirche erst 1346 geweiht. 1463 erwarb die Abtei das Burgrecht von Romont. Nachdem Romont 1536 freiburgisch geworden war, erhielt F. in der 2. Hälfte des 16. Jh. einen Vogt. Unter dem Einfluss von Hauterive und insbesondere von dessen Abt Guillaume Moënnat wurde in der 1. Hälfte des 17. Jh. die strenge Observanz mit Klausur und perpetueller Abstinenz eingeführt. An der Wende vom 17. zum 18. Jh. wurden die Klostergebäude erneuert. Durch die Säkularisation von 1848 verlor das Kloster einmal mehr seinen Vaterabt und das Recht, Novizinnen aufzunehmen, welches ihm allerdings bereits 1856 wiedergegeben wurde. In der 2. Hälfte des 19. Jh. unterstand F. direkt dem Papst; mit der Oberaufsicht war der Bf. von Lausanne und Genf betraut, bis sich das Kloster 1906 der strengen Observanz anschloss und dem Abt von Ölenberg (Mont-des-Olives, Dép. Haut-Rhin, F) untergeordnet wurde. 1956 wurde die Exemtion aufgehoben und die Abtei direkt dem Bf. von Lausanne, Genf und Freiburg unterstellt.

Bis zur Inkorporation in den Zisterzienserorden 1346/48 führte die Vorsteherin den Titel einer Priorin, nachher den einer Äbtissin. Die Höchstzahl von rund 30 Nonnen wurde im 17. Jh. (und nochmals in der 2. Hälfte des 20. Jh.) erreicht; sie waren mit Ausnahme der Äbtissinnen bäuerl. und bürgerl. Herkunft. Unter dem Vaterabt von Hautcrêt entstammten die Beichtväter und "Direktoren" dem Klerus von Romont, danach dem Kloster Hauterive.

Literatur
-HS III/3, 665-695
-I. Andrey, «La Fille-Dieu près Romont», in Zisterzienserbauten in der Schweiz 1, 1990, 111-120


Autor: Kathrin Utz Tremp
http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/d/D12152.php

 




23/02/2005 | La Fille-Dieu


Couvent de cisterciennes près de Romont (FR), distr. de la Glâne. Diocèse de Lausanne. Sa fondation (lat. Filia Dei) au début de 1269 est le fait d'un groupe de femmes dirigé par Juliette de Villa. Le père-immédiat, l'abbé de Hautcrêt, fut remplacé à la suppression de ce couvent en 1536 par celui d'Hauterive. La F. adopta la Stricte Observance en 1906. Vocable: Marie.

Moins richement dotée que La Maigrauge, La F. ne fut incorporée à l'ordre cistercien qu'entre 1346 et 1348 et l'église consacrée en 1346 seulement. L'abbaye reçut le droit de combourgeoisie de Romont en 1463. En 1536, cette ville devint fribourgeoise et, dans la seconde moitié du XVIe s., Fribourg établit un administrateur chargé de la gestion du couvent. Sous l'influence d'Hauterive et en particulier de son abbé Guillaume Moënnat, l'observance stricte de la règle, avec clôture et abstinence perpétuelle, fut introduite dans la première moitié du XVIIe s. Les bâtiments conventuels furent rénovés fin XVIIe-début XVIIIe s. Avec la sécularisation de 1848, le couvent perdit une nouvelle fois son père-immédiat ainsi que le droit de recevoir des novices; ce dernier lui fut toutefois déjà rendu en 1856. Dans la seconde moitié du XIXe s., La F. dépendit directement du pape, l'évêque de Lausanne et Genève étant chargé de la supervision du couvent jusqu'à son rattachement à la Stricte Observance en 1906. Il fut alors placé sous la juridiction de l'abbé du Mont-des-Olives (Haut-Rhin). L'exemption fut supprimée en 1956 et l'abbaye dépend depuis lors directement de l'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg.

Jusqu'à l'incorporation à l'ordre cistercien en 1346/48, la principale du couvent portait le titre de prieure; elle eut ensuite celui d'abbesse. C'est au XVIIe s., ainsi que dans la seconde moitié du XXe s., que les moniales furent les plus nombreuses, une trentaine environ. A l'exception des abbesses, elles venaient de familles paysannes ou bourgeoises. Au temps où l'abbé de Hautcrêt était père-immédiat, les confesseurs et les directeurs étaient issus du clergé de Romont; par la suite, ce furent des moines d'Hauterive.


Bibliographie
-HS, III/3, 665-695
-I. Andrey, «La Fille-Dieu près Romont», in Zisterzienserbauten in der Schweiz, 1, 1990, 111-120


Auteur: Kathrin Utz Tremp / IB
http://hls-dhs-dss.ch/textes/f/F12152.php


 
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