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lecture Pour ou contre la "fenêtre en bande"
extrait de "Le Corbusier - Corseaux"
texte de Bruno Reichlin
Le Corbusier versus Auguste Perret

« M. Auguste Perret nous parle de l’architecture au Salon d’Automne » Ce titre sur deux colonnes dans l’édition du 1er décembre 1923 du Paris Journal signale l’entretien accordé par Auguste Perret à propos de la section Architecture et Art urbain du Salon d’Automne ouvert du 1er novembre au 16 décembre 1923.
A en croire le journaliste Guillaume Baderre, cette section avait particulièrement retenu l’attention du public: « Les uns ont été séduits par les hardiesses de conception de nos jeunes constructeurs, les autres franchement choqués, mais personne n’est resté indifférent » Les pièces exposées par Le Corbusier et Jeanneret se trouvent alors au centre du débat: « Les nombreuses maquettes présentées par MM. Le Corbusier et Jeanneret ont surtout soulevé les discussions, ces architectes ayant une technique très neuve qui bouscule toutes les traditions.»
L’entretien accordé par Perret se résume, en fait, à une attaque de front contre Adolf Loos, Le Corbusier et Jeanneret. Attaque particulièrement insidieuse puisqu’elle retourne contre « nos architectes d’avant-garde » leurs propres arguments en les accusant de fomenter un nouvel académisme formel, en tous points semblable à celui qu’ils font profession de combattre et, comme lui, indifférent aux aspects fonctionnels de l’habitation. « Les jeunes architectes, affirme Perret, commettent au nom du volume et de la surface les mêmes fautes qu’on commettait dans un récent passé au nom de la symétrie, de la colonnade ou de l’arcade (...). Le volume les hypnotise, ils ne pensent qu’à ça et, dans un déplorable esprit de système, s’attachent à créer leurs combinaisons de lignes sans se préoccuper du reste; or ce reste est important; c’est l’a b c du métier qu’ils oublient: construire avant tout une maison habitable ». Et Perret d’ajouter avec malice: «Ces manquements aux principes utilitaires sont curieux à constater chez Le Corbusier par exemple, l’architecte utilitaire type ou qui s’en vante.» Mais la critique la plus chargée d’implications porte sur les ouvertures, cela non seulement parce qu’elle suscite les répliques les plus virulentes de la part de Le Corbusier, mais surtout parce qu’au fil de la controverse Perret/Le Corbusier qui se développe par la suite, elle témoigne d’un désaccord qui, au-delà des arguments strictement techniques ou esthétiques, trace une ligne de partage entre deux cultures de l’habiter.

La « petite maison », côté lac, dans son état d’origine : façade crépie et peinte en blanc; écran délimitant le jardin vers le lac, en maçonnerie de pierre apparente traitée avec une couche de peinture au silicate blanche. (Photothèque Fondation Le Corbusier, Paris).

Toujours dans le même entretien, Perret insiste à plusieurs reprises sur la contradiction entre forme et fonction que contiennent les propositions architectoniques de Le Corbusier: « II faut que la fonction crée l’organe. Mais il ne faut pas que l’organe dépasse sa fonction. Une fenêtre est faite pour éclairer, pour donner du jour à un intérieur, c’est là sa raison d’exister, sa qualité première. Elle a d’autres qualités secondes dont l’une est par exemple d’agrémenter la façade par les formes variées que peut prendre son ouverture; mais ceci n’est qu’un détail et il serait absurde, prenant en quelque sorte la partie pour le tout, de considérer une fenêtre uniquement comme un motif ornemental. Or, c’est un peu la tendance de Le Corbusier; pour faire des effets de volume, il rassemble ses fenêtres par paquets laissant de larges surfaces tout à fait aveugles; ou bien, toujours par bizarrerie trop voulue de son dessin, il torture les ouvertures en les allongeant exagérément soit dans la verticale, soit dans l’horizontale. L’effet obtenu à l’extérieur est très original, mais je crains que l’effet intérieur ne le soit bien plus: la moitié des chambres doit manquer complètement de lumière, ce qui est pousser un peu loin l’originalité. »
Cette critique touche particulièrement Le Corbusier qui, piqué au vif, répond en deux occasions dans les pages du même Paris Journal. « Une visite à Le Corbusier-Saugnier », entreprise par Baderre en vue d’« entendre l’autre partie », paraît ainsi dans l’édition du 14 décembre.
Le Corbusier s’y dit consterné du peu de collégialité dont fait preuve Perret, qui n’hésite pas à avancer publiquement des arguments préjudiciables et, qui pis est, erronés: « Enfin, dernier et sanglant reproche de Perret: mes fenêtres n’éclairent pas. Ici je bondis car l’injustice est trop criante. Comment? Je m’efforce de créer des intérieurs clairs et bien ... (illisible) est là mon but principal, c’est là même pourquoi le dessin de mes façades peut sembler un peu bizarre aux gens routiniers (bizarrerie voulue, dit Perret; mais oui, voulue: non pas pour le plaisir même de la bizarrerie, mais pour faire entrer le plus possible, à flots, l’air et la lumière dans mes maisons, la bizarrerie ou soi-disant telle n’étant donc ici qu’une résultante de mon désir de tout plier aux nécessités vitales). Et l’on viendrait m’accuser de construire des taudis malsains quand c’est justement ce que je hais le plus, ce que je m’acharne à éviter avant tout. Toute mon architecture est fonction des fenêtres. Fenêtres entièrement adaptées aux conditions nouvelles du ciment armé et de la métallurgie, mais réadaptées aussi aux fonctions humaines. Les fenêtres sont souci capital, souci de technicien et d’esthéticien. Je voudrais que Perret sache qu’après des années d’études, mes fenêtres enfin vont être construites en série par un gros métallurgiste; elles fonctionneraient comme de précises mécaniques et ceci n’était déjà pas si facile à obtenir."
Plan du premier projet de la « petite maison » publié en même temps que l’article « Seconde visite à Le Corbusier », dans l’édition du « Paris Journal » du 28.12.1923 (Doc. FLC, Paris).


La controverse dut intéresser jusqu’au public non spécialisé puisque, dans le Paris journal du 28 décembre, Guillaume Baderre fait état d’une « Seconde visite à Le Corbusier ». Mais, cette fois, le journaliste annonce la couleur: il prend parti pour Le Corbusier dont il adopte les célèbres thèses en faveur de la fenêtre en bande, anticipant ainsi les textes et conférences qui, plus tard, les feront entrer dans le domaine public. En résumé: la fenêtre verticale traditionnelle est le produit de techniques de construction désormais dépassées (pierre et brique). Par contre, l’emploi du béton armé, qui permet d’accroître la lumière et de réduire drastiquement les points d’appui, rend désormais possible la fenêtre en bande. « Or, elle est plus commode, souscrit Baderre, car, à surfaces égales, elle éclaire mieux: en effet, sa forme lui permet de rassembler toute sa lumière à la hauteur utile qui est celle des yeux de l’habitant. Les fenêtres d’ancien modèle perdent une bonne moitié de lumière efficace à éclairer de toute leur hauteur, d’un côté, le plancher, de l’autre, le plafond, sans utilité pour personne. Il faut qu’un plancher soit éclairé, c’est entendu. Mais le maximum d’éclairage doit se trouver à mi-hauteur, qui est la partie vivante, le milieu des têtes et celui des pieds. D’ailleurs, toute une partie de ces fenêtres qui vont jusqu’au plancher est souvent bouchée par les meubles que l’on met devant; tables ou chaises forment écran et interceptent de la bonne lumière. La fenêtre à mi-hauteur a encore l’avantage de permettre l’abaissement des plafonds (...). Outre l’économie de place qu’ils réalisent, les plafonds bas donnent d’ailleurs une impression de confortable plus grande, ils paraissent confectionnés spécialement pour l’homme, comme un habit à sa taille. Il parait donc superflu d’insister encore sur l’utilité si évidente de la transformation des fenêtres. »
Toutefois, ce qui fait essentiellement l’intérêt de cet article, c’est la publication des toutes premières études – le plan et une vue en perspective – pour la « petite maison » à Corseaux, au bord du lac Léman, que Le Corbusier et Jeanneret sont en train de projeter pour les parents de l’architecte. Le plan de cette minuscule habitation représente un véritable défi si l’on songe aux critiques de Perret. « Il n’y a de véritable fenêtre que sur un seul côté, mais elle court tout au long de la façade. » Pourtant, ajoute Baderre, celle-ci suffit largement à éclairer l’habitat tout entier « car, en plus de la faculté éclairante que lui donnent ses dimensions, elle aboutit exactement, sur chacun de ses côtés, jusqu’aux coins formés par des murs faisant angle droit avec sa surface. Ces murs blancs filent ainsi directement dans le paysage, sans l’interposition du relief d’aucun trumeau; ils sont inondés de lumière » . Au moment où Perret et, à travers lui, l’Institution prononcent l’interdit, Le Corbusier répond avec une oeuvre où la partie incriminée prend valeur de manifeste. D’ailleurs, dans le précieux petit livre qu’il rédigera près de trente ans plus tard, Le Corbusier n’hésite pas à désigner cette fenêtre en bande comme « l’acteur principal de la maison », voire comme « l’unique acteur de la façade » .

Esquisse synthétisant l’idée du projet de la « petite maison »: économie de l’espace; distribution qui se passe de couloirs; orientation av sud, face au lac, aux Alpes et au soleil (Le Corbusier, Précisions, Paris, 1930, p. 129).

Le Corbusier lui-même tend à faire le lien entre la fenêtre en bande de la « petite maison » et la controverse qui se poursuit avec Perret, six mois plus tard, à propos du « Palais de Bois » construit par ce dernier. Controverse évoquée par Le Corbusier dans Almanach sous le titre « Petite contribution à l’étude d’une fenêtre moderne », un texte qui suit immédiatement la présentation de la « petite maison » .
Sur deux pages en vis-à-vis, Le Corbusier oppose une photographie de la vue dont on jouit sur le lac depuis la fenêtre en bande à un dessin où il a lui-même croqué Perret assis dans un fauteuil devant la « magistrale fenêtre en bande » qui donne de la lumière à la buvette du Palais. Dans ce croquis qui retrace les circonstances de la rencontre entre Perret, Pierre Jeanneret et Le Corbusier, il est possible qu’on doive à la malice du portraitiste le fait que la canne de promenade du vieux maître soit pointée, précisément, en direction de la fenêtre en bande.
Heureux d’avoir pris Perret sur le fait, confortablement installé face à la seule fenêtre de ce type dans tout l’édifice, Le Corbusier le félicite pour cette dernière – « très jolies, vos fenêtres en long » – et se dit rassuré de la voir également employée par le « maître ». Dédaignant l’ironie de l’insinuation, Perret contre-attaque: « La fenêtre en longueur n’est pas une fenêtre ». Et, catégorique, il affirme: « Une fenêtre, c’est un homme ! » En réponse à Pierre Jeanneret qui avance que l’oeil regarde à l’horizontale, il rétorque sèchement: « J’ai horreur des panoramas. »
Lorsqu’il soutient qu’elle « est un homme », Perret reconnaît à la fenêtre une connotation anthropomorphe. Dans l’ouvrage qu’il consacre à ce dernier, Marcel Zahar rapporte ainsi ses propos: « La fenêtre verticale encadre l’homme, elle est en accord avec sa silhouette ... la ligne verticale est celle de la station debout, c’est là ligne de vie. »
La fenêtre traditionnelle ouvre l’espace interne sur l’extérieur mais, simultanément, elle définit un lieu et un seuil, elle établit un rapport d’exclusion spatiale et sentimentale. Or, si Perret refuse la fenêtre en bande, c’est qu’il y voit le signe d’une transgression qui porte atteinte à des valeurs profondément ancrées dans la culture et le vécu de l’intérieur. C’est probablement pour cette même raison qu’il dira de Le Corbusier qu’il « détruisait la belle tradition française ». A la différence de la fenêtre traditionnelle, celle en longueur remplit d’autant mieux sa fonction d’intermédiaire entre intérieur et extérieur que l’ouverture elle-même, en tant que seuil, nie ses propres limites et tend à disparaître. Telle est du moins la signification de la photographie de la fenêtre en bande qui, prise de l’intérieur de la « petite maison », sera publiée dans Almanach. Une photographie où tout ce qui appartient à la structure solide du bâtiment se réduit à un fond noir sur lequel, d’un bord à l’autre, se détache l’image euphorique d’« un des plus beaux horizons du monde ». Les traits noirs du cadre qui la traversent exaltent avant tout la disparition de la fenêtre comme obstacle. Pour qui se tient dans le séjour de la « petite maison », la légende le confirme, « le site est là comme si l’on était au jardin ». Tandis que le cadre de la fenêtre traditionnelle découpe le paysage, qu’il en brise la continuité, qu’il le manipule et lui confère l’aura d’une « veduta », la fenêtre en longueur satisfait, elle, au postulat d’objectivité cher au Mouvement Moderne comme au purisme puisqu’elle rend compte de la nature telle qu’elle est: « La fenêtre de 11 mètres introduit l’immensité du dehors, l’infalsifiable unité d’un paysage lacustre avec tempêtes et calme radieux. » Est-il bien vrai que la fenêtre en bande ne manipule point le visible? Perret avait affirmé que la fenêtre verticale (ailleurs nommée, et ce n’est pas par hasard, fenêtre à la française) offrait la vision d’un « espace complet » puisqu’elle permettait de contempler à la fois la rue, le jardin et le ciel. Marie Dormoy, sa fidèle interprète, précisera à son tour – dans un article toutefois nuancé sur Le Corbusier – que « la fenêtre rectangulaire en hauteur rend une pièce bien plus gaie qu’une fenêtre horizontale puisque, grâce à cette disposition, on découvre les premiers plans, c’est-à-dire la partie vivante et animée ». La fenêtre verticale découpe dans le paysage un cadre de la plus grande profondeur perspective ainsi que d’une large variété et gradation dimensionnelle, chromatique ou lumineuse. Mais la fenêtre verticale se révèle riche, également, d’implications émotives car, si la perception de l’environnement proche et familier rassure, la vision d’un point de vue élevé garantit en même temps distance et discrétion: « Le regard par la fenêtre, écrit J. A. Schmoll alias Eisenwerth dans un essai consacré au thème de la fenêtre en peinture, appartient à la situation de l’homme installé, du bourgeois particulièrement, et à la façon dont il vit dans ses appartements (...). Ainsi la fenêtre est-elle le lieu des monologues et dialogues muets, le lieu d’une réflexion solitaire entre limité et illimité. »
Vue de la fenêtre en bande de la « petite maison ». Photographie d’époque publiée par Le Corbusier dans son Almanach d’architecture moderne, Paris, 1926, avec la légende: « La fenêtre a 10,75 m de long. En hiver, le site "est là" comme si l’on était au jardin. Alors les jours ne sont plus tristes; de l’aube à la nuit, la nature déploie ses métamorphoses.»

Le Corbusier: caricature d’Auguste Perret, « assis sous une magistrale fenêtre en longueur /avec une évidente béatitude dans un grand fauteuil de cuir sous une magistrale fenêtre en longueur », dans le buffet du Palais de Bois par lui construit, précisément, en 1924 (Le Corbusier, Almanach, en vis-à-vis de la photographie également reproduite ici).

Mais revenons maintenant à la fenêtre en bande. Selon Auguste Perret et Marie Dormoy, ce type d’ouverture nous empêche de voir les premiers plans. Quant à Margherita G. Sarfatti, elle retient de son échange de vues avec Perret à propos des fenêtres «surtout son plaidoyer en faveur du ciel que la fenêtre horizontale exclut le plus souvent de la rangée de notre horizon» La fenêtre en bande rend par conséquent plus difficiles la perception et l’appréciation correctes de la profondeur réelle du paysage que nous avons sous les yeux.
A cet effet concourt également la distance extrême qui s’établit entre les bords verticaux de l’ouverture, et ce d’autant plus lorsque, comme c’est le cas dans les premières esquisses de la «petite maison», ces bords coïncident avec les murs latéraux ou le plafond. La fenêtre en bande échappe ainsi à la pyramide visuelle, elle ne permet plus une perception d’ensemble de la part de l’observateur. En conséquence, ce qui est donné à voir perd son caractère de «veduta» insérée dans un cadre: celui de la fenêtre dont, en conséquence, s’évanouit la fonction de «repoussoir ».
Aussi, si la fenêtre en bande est aux antipodes de la «scène» perspectiviste (Guckkasten) que délimitent les profondes embrasures et l’encadrement de la fenêtre traditionnelle, il paraît légitime de la compter parmi les dispositifs qui ont contribué à détruire l’espace perspectif traditionnel en architecture. Du point de vue de la conception et des effets spatiaux, la fenêtre en bande a ainsi joué un rôle comparable à celui des expériences qui, en peinture, et autour du motif de la fenêtre, ont conduit à la « transformation du tableau en une peinture plate, sans profondeur». «Le site est là», dans sa présence inquiétante, comme s’il était «collé» à la fenêtre, excluant toute vision d’ensemble, à distance rassurante. Le regard ne pouvant saisir la transition entre choses proches, familières, et lointaines, la perception se voit notoirement diminuée. (./..)

 

Henri Matisse (1869-1953) : « Fenêtre à Collioure », 1905.

Henri Matisse (1869-1953) : « Porte-fenêtre à Collioure », 1914 (Collection privée, Paris).

Robert Delaunay (1885-1941) « Fenêtres simultanées », 1912 (Hamburger Kunsthalle, Hambourg). Ces trois illustrations témoignent de l’abandon progressif de la représentation perspective traditionnelle. Englobant jusqu’au cadre dans son tableau, Delaunay paraît précisément vouloir souligner la destruction du concept albertien du tableau en tant que « fenêtre ».

Marcel Duchamp (1887-1968) : « Fresh Widow », Assemblage, J 920 (Museum of Modern Art, New York). La force évocatrice de cet assemblage ainsi que son titre se fondent sur le concept, bien établi, de « fenêtre à la française ».
 

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Extrait de la publication "La Petite maison" à Corseaux, tiré à part de "Le Corbusier à Genève 1922-1932 , projets et réalisations", Editions Payot Lausanne 1987,
texte de Bruno Reichlin 

Bibliographie des écrits de Bruno Reichlin    format pdf

 

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Autres liens et informations sur le web :

  • Le site officiel de la Fondation Le Corbusier
  • Revue ECHANGES, numéro spécial février 1984 sur la pensée religieuse de Le Corbusier (actes du colloque de printemps 1983 au couvent de la Tourette)
  • Cours du REG (préparation au REG B, registre suisse des architectes)
  • Page sur la chapelle de Ronchamp  
  • page hébergée sur www.mikulas.ch