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PROJET D'ATELIER
rendu décembre 2011
professeur
Tomas Mikulas
- Le thème de projet est l’inscription dans un site urbain existant. Il
s’agit donc clairement de travailler une architecture contextuelle,
réagissant à son environnement et le modifiant à son tour.
Peut-on imaginer d’ailleurs une architecture qui ne soit pas contextuelle
et qui aie du sens ? La ville en tout cas n’est pas constituée d’un cumul
d’objets indépendants et « autistes ». Bien au contraire, elle est un
organisme complexe dont les parties réagissent les une avec les autres, de
manière plus ou moins correcte mais en lente et constante évolution.
- Ces lieux « oubliés » sont non seulement une opportunité pour
l’investisseur, mais aussi un défi pour l’architecte. En effet intégration
d’une construction dans ce contexte signifie non pas tant l’insertion sans
heurts dans un ordre pré-établi mais plutôt la création d’une couture,
d’une nouvelle articulation entre des mouvements convergents ou divergents
du tissu urbain, en tout cas la prise en charge d’un ensemble d’actions et
de forces que le projet peut avoir pour ambition d’ordonner, en plus de la
réponse spécifique à sa raison d’être première qui est son programme
architectural.
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École
d'architecture dans le quartier de Montelly
projet Edouard Haldi, étudiant au cours du REG
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PROGRAMME
ARCHITECTURAL
- Le programme retenu est celui d’une école d’architecture. C’est un lieu
de formation, d’échanges, de travail, de rencontres, de confrontation des
idées et des images portant une culture collective (en l’occurrence d’une
culture architecturale) et en constante évolution. Le programme d’une
école nous parle donc de toute une échelle et gradation de lieux, allant
de l’auditoire à la table de travail, de la salle de cours à la salle de
maquettes, d’effervescence et de calme, de lieux de rencontre à la bulle
de travail où chacun se confronte à sa créativité, au bouillonnement et
aux doutes de l’apprentissage de son métier naissant.
- En soi, la création d’une école d’architecture, pas plus que d’autres
commandes, n’invite particulièrement à un éclat démonstratif d’effets
spectaculaires et sûrement pas d’effets à la mode. Par contre, comme pour
toute commande, de la plus modeste à la plus ambitieuse, elle est un défi
pour l’architecte à la recherche d’une réponse adaptée, cohérente, riche,
pleine de sens, d’un visant maximum de qualité en réponse aux
questionnements du site, du programme, de la technologie constructive et
des défis énergétiques, de l’échelle humaine et de celle de la ville.
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LE SITE
- L’implantation de l’école se fera sur la parcelle 4502 à Lausanne, au
ch. de la Colline. La réflexion de projet inclus également la parcelle
voisine 4496 ainsi que la création d’une liaison piétonnière avec l’arrêt
du TSOL (M1), par-dessus l’avenue de Provence. L’arrêt Montelly se situe
au départ du pont qui surplombe l’avenue de Sévelin. Depuis là, la ligne
du tram se dirige vers le haut de la vallée du Flon et le centre ville.
- Ces deux parcelles, actuellement terrain vague servant à parquer les
camions de l’entreprise de transport
Tinguely, comprenaient autrefois des
immeubles qui ont été démolis dans les années 1970 – 80.
- La parcelle se trouve à l’articulation de plusieurs secteurs urbains
caractéristiques :
- Le chemin de la Colline, zone d’activités mixtes
comprenant une série de petits ateliers d’artisans, une boutique
Caritas,
des logements etc. La face nord de la rue est formée de quelques objets
bien définis dont le temple protestant datant de 1958 et qui forme une
tête de pont côté ville, pour tout le quartier, le grand « paquebot »,
immeuble de bureaux datant de 1987 et qui marque la partie nord-ouest de
la rue et au milieu, une barre de logements relativement vétuste. Du côté
sud de la rue, on trouve une série de bâtiments en général vétustes et
disparates.
- L’avenue de Provence, sorte d’autoroute urbaine
bordant le site sur son flanc nord.
- Le grand carrefour du bas de l’avenue de Tivoli.
- La ligne du
TSOL (m1).
- Le bas du quartier de Montelly.
- Le cœur du projet est la création d’une école d’architecture. Néanmoins,
la face nord du chemin de la Colline sera traitée de manière globale dans
le cadre de ce projet. Cela signifie que, bien que de manière schématique,
une prise de position sera adoptée :
- Au sujet de la parcelle 4495, l’étudiant fera
choix d’un parti pris dans le cadre du projet : maintien et rénovation à
l’identique, ou reconstruction dans le cadre du gabarit décrit dans le PPA
700.
- Sur la 4496, prévoir une construction d’un
immeuble de logements et activités tertiaires.
- L’école fera donc l’articulation entre la série
de constructions qui démarre à l’extrémité ouest par le bâtiment Tinguely
et, à l’Est, le temple protestant.
- Une fusion des parcelles 4496 et 4502 peut être
envisagée. De fait, elles ont le même propriétaire.
- En fin de compte, le projet prend véritablement
en charge les parcelles 4495, 4496, et 4502, en plus de la liaison
piétonnière avec l’arrêt du TSOL.
- La liaison piétonnière nord-sud sera considérée comme un point majeur du
projet. Étant donné le côté difficilement franchissable de l’avenue de
Provence (malgré la présence de feux) et la présence de la ligne de tram,
cette liaison peut devenir une ouverture importante non seulement du ch.
de la Colline mais aussi du bas du quartier de Montelly vers le nord (à
noter l’idée de J.-C. Tinguely de créer une piste cyclable le long de la
voie du tram vers le haut du quartier de Sévelin). L’arrivée de la
passerelle sur la parcelle 4502 sera donc traitée avec l’importance
qu’elle mérite et en corrélation avec l’entrée de l’école et de ses
espaces extérieurs.
- Pas d’intervention prévue au sud du ch. de la Colline. Il sera compte de
la situation existante et des données du PPA 700 dans le cadre de la
réflexion globale.
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DÉMARCHE DE PROJET
- Le projet lui-même sera précédé d’une analyse qui sera formalisée au
cours du trimestre par la rédaction d’un dossier de présentation. Il est à
noter toutefois que :
- L’analyse donne des clefs de compréhension du contexte dans lequel se
situera le projet et des points de repères. Elle ne débouche jamais de
manière automatique sur des choix de projet.
- L’analyse doit être objective et quantitative mais aussi critique et
qualitative. En ceci, elle entame déjà la réflexion de projet.
- Schémas et cartes permettent d’illustrer l’histoire du site et sa
genèse, à diverses échelles (la ville, le quartier, le site).
- Mentionner les circulations, volumétries, orientations, ensoleillement
et vues.
- Étudier le
PPA 700 (plan partiel d’aménagement) concernant le site. Il
en sera tenu compte mais avec une certaine liberté académique dans le
projet. Le comprendre et le connaître de manière détaillée mais aller plus
loin dans la réflexion du projet qui est à la base une démarche critique.
- Rassembler des exemples comparatifs utiles à la démarche de projet.
L’étude de réalisations programmatiquement similaires (d’autres écoles
d’art ou d’architecture) sera précieuse, mais également d’autres écoles ou
de tout objet architectural pouvant trouver une connivence avec le présent
travail (autres lieux de formation, bibliothèques, siège de grande
société, monastère etc.…).
- Dès le démarrage du projet, plusieurs aspects seront traités de manière
simultanée :
- Volumétrie et expression générale du bâtiment
- Organisation interne et hiérarchie des différentes fonctions.
- Circulations et espaces communs
- Vue, lumière
- Stratigraphie et définition de niveaux de référence
- Les espaces extérieurs.
- Les références typologiques serviront à clarifier et structurer
l’organisation interne du projet (barre, îlot, etc.).
- Suite et développement du projet :
- Organisation générale, articulation et hiérarchie des espaces et des
fonctions suivant le concept générique du projet.
- Circulations horizontales et verticales.
- Recherche de qualité d’usage maximale des différents espaces.
- Relation forme, espace, structure.
- Matérialisation (choix des matériaux en structure et enveloppe),
traitement du concept énergétique.
T. Mikulas |
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Projets d'étudiants (planches de rendu) |
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Edouard Haldi |
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Patrice Perriard |
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Michel Voeffray |
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David Lagos |
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Charles de Candolle |
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documentation
technique pour les cours du soir |
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